Pompes funèbres : Isère (38) Afficher la carte

Choisir des pompes funèbres en Isère

Depuis les années 1950, la population du département de l’Isère, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, a pratiquement doublé. La plupart des habitants, les Isérois, se concentrent dans les villes de Grenoble, Saint-Martin-d’Hères et Échirolles. Les Alpes avoisinantes et la nature exceptionnelle en font un territoire très prisé. C’est pourquoi le niveau de vie local paraît plutôt aisé : le revenu net mensuel est estimé aux environs de 2 489 euros. La vie culturelle du département est également assez riche. Chaque année, en février, le carnaval On brûle le Miron prend place sur la commune de La-Tour-Du-Pin. Cette fête ancestrale correspond à une tradition vieille de plusieurs siècles, qui consiste à mettre le feu à un épouvantail représentant tous les défauts humains et portant sur son dos toute la misère du monde. 

En 2019, l’Insee a recensé 9 376 décès dans l’Isère. Parmi ces Isérois, 2 041 sont décédés à domicile, 4 509 dans les hôpitaux et 1 002 dans des établissements pour personnes âgées. Les familles endeuillées doivent, en premier lieu, obtenir un certificat de décès. Il faut, pour cela, contacter un médecin ou le SAMU, qui produit un certificat médical, à présenter en mairie. En échange et après avoir vérifié les cartes d’identité du déclarant, celle du défunt et le livret de famille, l’officier d’état civil délivre un acte de décès et les pompes funèbres peuvent prendre le relais. Celles-ci doivent d’ailleurs organiser le transfert du corps dans les 48 heures suivant le décès. 

Dans le cas où le décès se produit dans un hôpital ou une maison de retraite, les personnels sur place s’occupent des formalités. Les soignants prononcent le décès et rédigent le certificat médical, tandis que le directeur d’établissement se charge de la déclaration en mairie. Une fois l’avis de décès publié dans un journal de presse ou sur un site spécialisé, les pompes funèbres veillent au bon déroulement de chaque étape précédant les obsèques, jusqu’à la fin de la cérémonie. 

L’Isère dispose de 99 pompes funèbres et 3 crématoriums sur l’ensemble de son territoire. Ces établissements ont donc pris en charge ces êtres chers disparus et organisé leurs funérailles avec les familles. En pratique, le conseiller funéraire accueille les familles iséroises et, ensemble, ils ont six jours ouvrables pour préparer la cérémonie d’hommage du défunt. Lorsque le défunt avait souscrit de son vivant un contrat obsèques, les pompes funèbres choisies lors de cette souscription se chargent de respecter ses volontés (choix du cercueil, type de cérémonie, choix des fleurs et gerbes, rédaction et publication de l’avis de décès, choix des objets funéraires, de la marbrerie…). Cette démarche soulage alors la famille de la prise de décisions bien lourdes dans un moment où elle préfère se consacrer à son deuil. Les experts funéraires isérois veillent au bon déroulement des obsèques et accompagnent les endeuillés dans la préparation de la plus belle cérémonie possible. Cet événement doit rester un lieu d’expression, où chacun peut témoigner ses respects au défunt dans une intervention personnalisée telle que le récit d’une anecdote, le passage d’une musique ou la lecture d’un texte ou d’un poème.  

Pour rendre hommage aux défunts, 69 églises catholiques, 42 églises protestantes et 30 mosquées offrent, dans l’Isère, la possibilité aux familles endeuillées de se recueillir dans un cadre religieux autour du défunt. 

(Crédit photo : istock)